Les vendeurs de mouches ont évidemment intérêt à ce que vous laissiez régulièrement des mouches dans les arbres!
Bien que vendeur de mouches artificielles, je ne suis pas dans cet état d’esprit.
Récupérer sa mouche et son bas de ligne est un acte de responsabilité pour protéger la biodiversité de nos rivières sauvages et un recyclage économiquement profitable.
Depuis que j’utilise cet astucieux outil (il n’a pas quitté la poche intérieure de mon gilet depuis 1990), j’ai clairement économisé des milliers d’euros !!
Si on pêche en fluorocarbone, ce qui est mon cas, on sait que ce type de fils, fabriqué à partir de polyfluorure de vinylidène ou PVDF met de très, très longues années à se dégrader dans l’environnement.
Il est donc primordial de ne rien laisser dans les branches.
Autre intérêt, halieutique celui-là, est de pouvoir récupérer LA mouche avec laquelle on pêche avec succès.
Combien de fois avons-nous vécu la frustration de laisser sa dernière mouche miracle dans les arbres !
On peut par ailleurs gagner un temps de pêche précieux car on peut également sauver le bas de ligne, ce qui nous évite la frustrante reconstruction d’un bas de ligne en pleine frénésie alimentaire en surface. Et on sait qu’elle ne dure pas !
Mode d’emploi
L’objectif, lorsque c’est possible, est de faire fléchir les branches vers soi pour décrocher délicatement la mouche et démêler le bas de ligne.
Pour ce faire, il convient de placer l’ergot de l’outil dans l’anneau de pointe et d’aller ainsi poser le crochet sur la branche pour obtenir une prise solide et pouvoir ensuite tirer sur la garcette.
On tient la canne dans la main droite et la garcette de la main gauche (le contraire pour les gauchers).
On placera de préférence le crochet au-dessus d’une fourche de manière à assurer une prise solide du métal dans l’écorce, avant d’effectuer une traction.
Je conseille de poser la canne en dehors de l’axe de retour possible de l’outil pour éviter un choc sur le blank.
Si le bas de ligne n’est pas rompu, donner du mou ou confier la canne à son partenaire de pêche.
De même, il convient d’être prudent pour ne faire subir le “coup du revenant”. Casquette et lunettes recommandées.
Il est le plus souvent facile de récupérer le “Fly Back” en secouant la garcette ou si nécessaire, en dégageant l’outil avec l’anneau de pointe.
Un petit entrainement est nécessaire, mais une fois la maîtrise acquise, cela rajoute au challenge de l’action de pêche.
Lorsque la mouche et/ou le bas de ligne sont bloqués sur des branches mortes, on peut également casser ces dernières en tirant un coup sec.
Attention de ne pas rester en dessous !
Dans tous les cas, s’il faut tirer fort, je conseille d’utiliser des gants de type jardinage en cuir ou équivalent et d’entourer la garcette autour de la paume. Ça évite de s’abîmer les mains !
Caractéristiques techniques
Crochet en aluminium anodisé, découpé au laser en Finistère.
Poids : 13 gr. 20 gr. avec la garcette.
Dimensions
Largeur intérieure du crochet : 25 mm
Profondeur du crochet : 20 mm
Longueur de l’ergot : 10 mm
Résistance de la garcette à la rupture : 270 kg de traction.
Livré avec 3 mètres de garcette (cordon) de Ø 2 mm (0.08”) de 270 kg de résistance à la traction.
Conditionné dans une petite pochette à fermeture “étanche” avec mode d’emploi illustré (voir photos).
Spécifications
“Fly Back” Brittany Fly Fishing™
Réf. : FBBFF-01
